Atelier du 18 février 2016
Une histoire autour d'un dicton
Les piou-piou du soir étaient Anako, Lankouëch, Mikage, Broyeur et Rena.
Le thème était les dictons, il fallait habiller une maxime avec un texte, pour que la maxime le termine. Il n'y avait pas de contrainte, parce que le dicton en lui-même était déjà assez hardu à argumenter, et parce que j'avais pas d'idée en fait... surtout..
Dictons :
On n'imagine pas combien il faut d'esprit pour n'être jamais ridicule (Chamfort)
Il n'est donc poltron qui ne rencontre un plus poltron que soi (Lenoble)
la seule volonté libre peut engager! et jamais la contrainte (Lenoble)
on s'accoutume plus aisément à la violence qu'à l'injustice (Barthélémy)
La bêtise est souvent l'ornement de la beauté (Baudelaire)
Texte de Lankouëch
Par une belle journée ensoleillée, Elven, se baladait tranquillement dans les rues de la ville. Il flânait devant les boutiques, mais il ne fit pas attention et bouscula une jeune fille. Il piqua un fard en voyant qu’il se retrouvait sur la personne, il s’écarta vivement et lui tendit sa main.
Elven alla vers elle et lui présenta son ficus mal en point.
Les jours qui suivirent, Elven, continua d’aller voir la jeune fille, car avec sa maladresse légendaire, la majorité de ses plantes étaient sur le point de mourir, par sa faute. À force de venir, le garçon remarqua que le regard de la jeune fille avait changé à son égard, au début elle le méprisait, mais plus maintenant. L’adolescent haussa les épaules.
Une fois que toutes ses plantes étaient en pleine forme, le garçon arrêta d’aller chez la fleuriste, sauf que sa maladresse le rattrapa rapidement. Sans faire attention, il fit tomber un pot de fleur. Il se mit à balayer avec un air triste.
La bêtise est souvent l'ornement de la beauté.
- Puis-je vous aidez ?
- Regardez où vous marchez, la prochaine fois ! Lui répondit-elle avec une pointe d’énervement dans la voix.
Elven alla vers elle et lui présenta son ficus mal en point.
- Heu… Bonjour, heu… C’est pour vous demander si c’est normal qu’elle soit dans cet état. Pourtant… Je l’ai arrosé trois fois par jour, je ne comprends pas…
Les jours qui suivirent, Elven, continua d’aller voir la jeune fille, car avec sa maladresse légendaire, la majorité de ses plantes étaient sur le point de mourir, par sa faute. À force de venir, le garçon remarqua que le regard de la jeune fille avait changé à son égard, au début elle le méprisait, mais plus maintenant. L’adolescent haussa les épaules.
Une fois que toutes ses plantes étaient en pleine forme, le garçon arrêta d’aller chez la fleuriste, sauf que sa maladresse le rattrapa rapidement. Sans faire attention, il fit tomber un pot de fleur. Il se mit à balayer avec un air triste.
- Pfiou… Je me demande s’il n’y a pas un remède pour que j’arrête de faire des bêtises.
La bêtise est souvent l'ornement de la beauté.
Texte de Mikage
"On n'imagine pas combien il faut d'esprit pour n'être jamais ridicule."
"Nous savons fort bien que tout peut arriver en ce monde. Cependant nous avons appris a nous méfier de ce qui pourrais nous nuire. Et le ridicule en fait parti.
Nous étions a l'époque sang de Dragon a Lookshy. Une idée du Maître pour infiltrer leur rang et obtenir des informations. Nous avions du nous grimer, teindre nos cheveux en noir, ainsi que placer un bandeau sur notre front...il aurait été mal venue de nous faire démasquer.
Nous nous faisions appeler Tepet Seamus. Les Tepets étaient une famille dynastique sur le déclin, il était donc facile d'en inventer un membre sortie tout droit de notre esprit créatif.
Nous nous étions fait une belle réputation au sein du petit groupe d'élèves de la milice de la ville. Les demoiselle qui faisait partie de notre petit camaraderie n'était pas indifférant a notre charme. C'était assez plaisant...nous devons l'admettre. Les représentant de la gente masculine nous admirait...nous usions de notre charisme légendaire pour obtenir cet effet. Nous étions jeunes...nous étions fou...
Nous sortions souvent boire une fois la nuit venue. Tous ensemble, nous rions et fêtions joyeusement nos petit exploits a l'entrainement.
Alors que nous marchions dans les ruelles, l'esprit émécher par les spiritueux, l'impensable c'est produit.
Nous étions la a bavasser en chemin, suivie de nos compagnons quand un machiavélique pavé c'est dérober sous notre pied. Nous nous sommes affalé...de tout notre hauteur...tout comme notre égo d'ailleurs...
Un silence de mort a résonner dans la ruelle...un silence interminable. Nous étions là le nez dans le caniveaux...et nos camarde attroupés derrière nous. Malédiction...
Nous avons poser la paume de nos mains bien a plat, pris appuis... et d'une gracieuse pirouette, nous avons sauté sur nos pieds et nous sommes remis en marche, comme si rien n'était arrivé. Nous avons repris la conversation la où nous l'avions malencontreusement laissé et nos camarades nous on suivie avec le même enthousiasme qu'une minute au part avant.
On n'imagine pas combien il faut d'esprit pour n'être jamais ridicule."
Texte d'Anako
Seule, exclue, loin de tout, je n’aurais jamais pu imaginer un monde pareil, un monde où je pourrais me tenir là, tête haute, avec assurance. Qui l’eut cru hein ?!
Dire que tout cela… non. Oserais-je ? Peut-être…
Oui, allez.
J’avais écumé douleurs, expériences amères et brisantes. Mon cœur comme mon corps se remettaient lentement, pansant avec chagrins mes plaies encore ouvertes. Pourtant je ne cessais d’espérer, attendre quelque part une porte, une ouverture vers une fin plus lumineuse pour moi.
Frappée, poussée, acculée, la lutte m’épuisait. Ma voix, mutée sans vergogne ni soin, je me terrais dans l’attente d’une fin douloureuse, tremblante.
Finalement, le destin m’aida, ou le temps. Ou alors un peu des deux.
Il apparu devant moi, et si ses gestes étaient parfois brusques, bourrus et peu délicats, toujours ses mots étaient tendres. Derrière ses apparences un peu rustres, je pouvais sentir son affection et sa douceur. Jamais un mot plus haut que l’autre, jamais de violence ni de coups.
Si son allure pouvait le faire croire monstre, la bête n’était qu’en apparence et l’agneau se révélait sous le poil hirsute.
Je lui dois tant et toujours il est à mes côtés et toujours je serais à côté des siens car après tout, la seule volonté libre peut engager et jamais la contrainte.
Dire que tout cela… non. Oserais-je ? Peut-être…
Oui, allez.
J’avais écumé douleurs, expériences amères et brisantes. Mon cœur comme mon corps se remettaient lentement, pansant avec chagrins mes plaies encore ouvertes. Pourtant je ne cessais d’espérer, attendre quelque part une porte, une ouverture vers une fin plus lumineuse pour moi.
Frappée, poussée, acculée, la lutte m’épuisait. Ma voix, mutée sans vergogne ni soin, je me terrais dans l’attente d’une fin douloureuse, tremblante.
Finalement, le destin m’aida, ou le temps. Ou alors un peu des deux.
Il apparu devant moi, et si ses gestes étaient parfois brusques, bourrus et peu délicats, toujours ses mots étaient tendres. Derrière ses apparences un peu rustres, je pouvais sentir son affection et sa douceur. Jamais un mot plus haut que l’autre, jamais de violence ni de coups.
Si son allure pouvait le faire croire monstre, la bête n’était qu’en apparence et l’agneau se révélait sous le poil hirsute.
Je lui dois tant et toujours il est à mes côtés et toujours je serais à côté des siens car après tout, la seule volonté libre peut engager et jamais la contrainte.
Texte de Broyeur
En vérité, la salle était petite, austère et froide. Deux caméras pointaient inexorablement le centre, donnant signe de vie toutes les secondes par de discrets bips rouges synchronisés. Une large vitre couvrait le mur en face de lui, mais Hank n’était pas dupe. Il savait ce qu’était une glace sans tain, il savait qu’on l’épiait, derrière. Il avait vu des séries policières. Présentement, ils le faisaient attendre, discutaient de comment ils le feraient parler. Mais Hank n’avait rien à cacher. Il assumait parfaitement ses actes. Il était assis à la table, pieds et poings liés. Deux chaises vides se trouvaient en face. En tout et pour tout, on lui avait accordé une bouteille d’eau et une barre de céréales. Cela faisait huit heures qu’il poireautait ici. Un autre que lui aurait pu s’enquérir de ses recours légaux, fulminer pour qu’un avocat lui soit commis d’office, ou même, juste, brailler pour aller aux toilettes. Mais pas lui. Il referait ce qu’il avait fait, mille fois encore s’il en avait l’occasion.
La porte s’ouvrit. Deux interrogateurs, comme prévu. Un homme, habillé avec classe mais au visage bourru, et une femme, jeune, à la mine grave et au décolleté avare. Serait-ce le classique « gentil et méchant flic » ? Pourquoi se posait-il seulement la question ? S’il s’était rendu, c’était justement pour éviter tout ce cirque. S’ils avaient simplement accepté ses aveux, il aurait, ce soir même, dormi en orange, au lieu de se tourner les pouces ici. C’était l’une des seules libertés de mouvement qu’il avait conservé ; en d’autres circonstances, il se serait libéré depuis longtemps. En d’autres circonstances.
Ils ne l’avaient pas salué. Il ne les avait pas salués. Un dossier brun glissa sur la table métallique, avec assez d’effet pour tourner une fois sur lui-même, mais assez peu véloce pour s’arrêter à temps et ne pas se retrouver au sol. S’entraînaient-ils à ça durant les pauses café ? L’idée était cocasse. Les policiers s’étaient assis en face de lui, et l’homme commençait à éplucher le dossier, sortant avec une certaine rigueur des dizaines de photos d’une scène de crime sanglante. Derrière les corps en ruines, on peinait au premier abord à deviner qu’il avait agi selon un mode opératoire rigoureux. Pour les dix hommes, du moins. Quant à la fille… C’était la dernière photo de la série. Hank les regardait toutes sans ciller : il n’avait pas besoin qu’on lui remémore ce qu’il avait fait la veille. Il n’avait pas encore Alzheimer. On lui avait diagnostiqué toutes sortes de conneries après quinze ans de bons et loyaux services dans les unités spéciales de l’Oncle Sam. Il lui aurait fallu Fort Knox pour se payer les soins adéquats, au lieu de quoi toute impasse attenante à un bar pas cher était devenue un endroit raisonnable où cuver ses idées noires.
« Êtes-vous fier de vous ? demanda soudainement la femme.
- Si vous savez que c’est moi, qu’attendez-vous pour me trainer dans une cellule ? répliqua froidement Hank.
- On aimerait juste deux trois explications, hasarda l’homme flic en triturant ses notes.
- Hank Stanley Patterson, reprit la femme. Votre dossier est classé confidentiel. Tout ce que l’on sait de vous, c’est que vous avez eu une chiée de médailles, et que vous vous êtes rendus après vous être accusé d’un multiple assassinat qui ne nous avait même pas encore été signalé.
- Les légistes, reprit l’homme, ont eu du mal à vérifier vos aveux, à vrai dire. Vous n’avez pas laissé un cheveu, pas une empreinte sur les lieux du carnage. Je me refuse à croire qu’un héros de guerre ait pu…
- Ne vous embêtez pas, reprit Hank. Je persiste et signe mes aveux. Je ne couvre personne. J’ai buté ces gens, et je peux vous dire comment et dans quel ordre. »
Il y eut un léger silence.
« Pourquoi ? s’enquit finalement l’interrogateur.
- Ma nièce. Ils lui ont fait du chantage pour une histoire de dettes. Ils l’ont prise dans une ruelle et l’ont violée. Les dix. Alors je leur ai d’abord coupé les couilles, puis je les ai buté comme les chiens qu’ils étaient réellement.
- Et la fille ? » remarqua l’enquêtrice en pointant la dernière photo.
Hank regarda la victime avec circonspection. Le cadavre était, contrairement aux autres, à peine couvert de sang.
« C’était la copine de l’un d’entre eux. Un choix de vie déplorable, si vous voulez mon avis. Elle a sorti un flingue, m’a manqué de peu. J’ai voulu la désarmer. Elle ne s’est pas laissée faire, et le coup est parti. Si elle n’était pas morte, je ne serais pas ici à vous rendre des comptes. »
L’homme se leva, s’épongea le front d’un revers de manche. Puis il plaqua ses deux mains sur la table en face de l’assassin.
« Mais enfin, Hank ! N’y avait-il pas de tribunal, là où vous avez fait votre service ?
- Justement, non. Il semblerait que par le monde, on s’accoutume plus aisément à la violence qu’à l’injustice. »
La porte s’ouvrit. Deux interrogateurs, comme prévu. Un homme, habillé avec classe mais au visage bourru, et une femme, jeune, à la mine grave et au décolleté avare. Serait-ce le classique « gentil et méchant flic » ? Pourquoi se posait-il seulement la question ? S’il s’était rendu, c’était justement pour éviter tout ce cirque. S’ils avaient simplement accepté ses aveux, il aurait, ce soir même, dormi en orange, au lieu de se tourner les pouces ici. C’était l’une des seules libertés de mouvement qu’il avait conservé ; en d’autres circonstances, il se serait libéré depuis longtemps. En d’autres circonstances.
Ils ne l’avaient pas salué. Il ne les avait pas salués. Un dossier brun glissa sur la table métallique, avec assez d’effet pour tourner une fois sur lui-même, mais assez peu véloce pour s’arrêter à temps et ne pas se retrouver au sol. S’entraînaient-ils à ça durant les pauses café ? L’idée était cocasse. Les policiers s’étaient assis en face de lui, et l’homme commençait à éplucher le dossier, sortant avec une certaine rigueur des dizaines de photos d’une scène de crime sanglante. Derrière les corps en ruines, on peinait au premier abord à deviner qu’il avait agi selon un mode opératoire rigoureux. Pour les dix hommes, du moins. Quant à la fille… C’était la dernière photo de la série. Hank les regardait toutes sans ciller : il n’avait pas besoin qu’on lui remémore ce qu’il avait fait la veille. Il n’avait pas encore Alzheimer. On lui avait diagnostiqué toutes sortes de conneries après quinze ans de bons et loyaux services dans les unités spéciales de l’Oncle Sam. Il lui aurait fallu Fort Knox pour se payer les soins adéquats, au lieu de quoi toute impasse attenante à un bar pas cher était devenue un endroit raisonnable où cuver ses idées noires.
« Êtes-vous fier de vous ? demanda soudainement la femme.
- Si vous savez que c’est moi, qu’attendez-vous pour me trainer dans une cellule ? répliqua froidement Hank.
- On aimerait juste deux trois explications, hasarda l’homme flic en triturant ses notes.
- Hank Stanley Patterson, reprit la femme. Votre dossier est classé confidentiel. Tout ce que l’on sait de vous, c’est que vous avez eu une chiée de médailles, et que vous vous êtes rendus après vous être accusé d’un multiple assassinat qui ne nous avait même pas encore été signalé.
- Les légistes, reprit l’homme, ont eu du mal à vérifier vos aveux, à vrai dire. Vous n’avez pas laissé un cheveu, pas une empreinte sur les lieux du carnage. Je me refuse à croire qu’un héros de guerre ait pu…
- Ne vous embêtez pas, reprit Hank. Je persiste et signe mes aveux. Je ne couvre personne. J’ai buté ces gens, et je peux vous dire comment et dans quel ordre. »
Il y eut un léger silence.
« Pourquoi ? s’enquit finalement l’interrogateur.
- Ma nièce. Ils lui ont fait du chantage pour une histoire de dettes. Ils l’ont prise dans une ruelle et l’ont violée. Les dix. Alors je leur ai d’abord coupé les couilles, puis je les ai buté comme les chiens qu’ils étaient réellement.
- Et la fille ? » remarqua l’enquêtrice en pointant la dernière photo.
Hank regarda la victime avec circonspection. Le cadavre était, contrairement aux autres, à peine couvert de sang.
« C’était la copine de l’un d’entre eux. Un choix de vie déplorable, si vous voulez mon avis. Elle a sorti un flingue, m’a manqué de peu. J’ai voulu la désarmer. Elle ne s’est pas laissée faire, et le coup est parti. Si elle n’était pas morte, je ne serais pas ici à vous rendre des comptes. »
L’homme se leva, s’épongea le front d’un revers de manche. Puis il plaqua ses deux mains sur la table en face de l’assassin.
« Mais enfin, Hank ! N’y avait-il pas de tribunal, là où vous avez fait votre service ?
- Justement, non. Il semblerait que par le monde, on s’accoutume plus aisément à la violence qu’à l’injustice. »
L'ombre - Texte de Rena
Les gouttes tracent des sillons rougeâtres sur sa peau d'ébène, brillant à la lumière de la vieille lampe de chevet. Son souffle est court, rauque. On dirait celui d'un animal.
Elle est seule à présent, seule dans cette petite pièce étriquée dans laquelle elle a grandi. Elle en connaît les moindres recoins, saurait retracer les yeux fermés tous les petits dessins d'oiseaux sur la tapisserie cornée des murs, raconter comment elle évite certains carreaux bosselés du sol quand elle danse, retrouver les trous de souris où elle aurait rêvé de disparaître, quand les coups pleuvaient, quand l'heure de l'ombre était venue.
Pendant longtemps elle s'est dit qu'un jour, elle serait comme les oiseaux. Qu'elle serait libre, et qu'elle s'envolerait loin, loin de la vieille maison perdue dans la campagne, loin de l'ombre. Et puis le temps est passé. Elle a fini par s'habituer aux coups, aux venues de l'ombre. Elle a même fini par se dire que c'était normal.
Jusqu'à ce soir de décembre. Il pleuvait dru, dehors, le tonnerre grondait. Elle est allée se coucher dans cette chambre dont les murs sont recouverts de tapisseries pleines d'oiseaux. Et elle a attendu. Mais l'ombre n'est pas venue. C'est dans la chambre de sa sœur qu'elle a entendu les pas boiteux de l'ombre. Elle a détesté sa sœur, comme elle s'était détesté au début. Mais petit à petit, elle a compris d'où venait le problème.
Elle n'a eu qu'un seul geste, et il n'a duré qu'une fraction de seconde. Pourtant, elle a l'impression d'avoir lutté corps et âme et de s'être arraché les membres un à un pendant des années. À présent, tout est fini. Plus d'ombre. Plus de torture le jour, plus de calvaire la nuit. Elle devrait se sentir libre et légère, elle devrait avoir la force de s'envoler comme les oiseaux sur sa tapisserie….. mais elle a l'impression d'être prise dans un étau, d'être enchaînée au sol. Elle a frappé de toutes ses forces. Jamais elle ne s'était crue capable d'une haine aussi noire.
Elle aurait enduré toute sa vie, si elle avait pu. Parce qu'elle était une mauvaise fille. Mais sa sœur, sa pauvre sœur n'avait rien fait. Elle ne l'a pas supporté. Il a fallu qu'elle réduise cette ombre à l'état de nuage. Les coups vont lui manquer.
On s'accoutume plus aisément à la violence qu'à l'injustice.