Chateau fantôme ou non - Texte de Lankouëch
Musique : https://soundcloud.com/kayll-frappier/new-beginnings-collab-dirk
Une jeune fille avait décidé de suivre un plan qu’un de ses amis lui avait donné. Le schéma était griffonné sur un bout de papier jauni par le temps. La demoiselle était ravie, elle arriva devant un magnifique château qui était voué à l’abandon. La demoiselle voulu reculer, car l’endroit lui faisait des frissons, mais quelque chose en elle lui disait que si son ami lui avait remis ce bout de papier, c’est qu’il devait y avoir une raison. Elle rentra donc dans la masure.
La demoiselle regarda autour d’elle, alors qu’elle marchait tranquillement, elle entendit une voix masculine, assez lointaine, d’ailleurs elle se demandait s’il lui parlait, il posait toutes sortes de question, comme si quelqu’un se trouvait avec lui, elle lui répondit :
Les heures passèrent, elle s’aventura un peu plus dans la masure, espérant trouver le trésor. Entre-temps, la personne qui était avec elle avait décidé d’aller dans la cave. Elle marcha tranquillement, c’est alors que le plancher s’effondra sous ses pas, elle réussit à sauter in extremis.
La demoiselle regarda autour d’elle, alors qu’elle marchait tranquillement, elle entendit une voix masculine, assez lointaine, d’ailleurs elle se demandait s’il lui parlait, il posait toutes sortes de question, comme si quelqu’un se trouvait avec lui, elle lui répondit :
- « Oui ! Il y a quelqu’un ! »
- « Les gens sont vraiment malpoli ici ! »
- « Pourvu qu’il n’ait rien entendu… »
Les heures passèrent, elle s’aventura un peu plus dans la masure, espérant trouver le trésor. Entre-temps, la personne qui était avec elle avait décidé d’aller dans la cave. Elle marcha tranquillement, c’est alors que le plancher s’effondra sous ses pas, elle réussit à sauter in extremis.
- « Pfiou ! C’était moins une », pensa-t-elle.
- « Mais… C’est moi ! Alors… Ça veut dire… »
Portrait - Texte d'Ombadjak
Sur cette musique :
Une silhouette sombre se détachait sur le paysage poussiéreux, seul mouvement au milieu des étendues arides de la steppe.
Depuis ce qui lui semblai tune éternité, elle avalait la piste, sans jamais donner l'impression de vouloir ralentir: au milieu du paysage désert, elle se sentait bien. Coupée du monde. Seule.
Un caillou roula soudain sous sa botte de cuir souple, arrachant une grimace à son visage tanné par le soleil. Pas un instant, ses yeux d'un gris métallique ne quittèrent l'horizon.
Son visage retrouva sa fixité et elle s' abîma à nouveau dans le rythme de la course. Ses jambes déliées la propulsaient vers l'inconnu, souplement. Elle était taillée pour la course. Taillée par la course.
La poignée d'os de son sabre dépassait de son dos: sanglé par dessus sa longue tunique anthracite, il ne semblait aucunement gêné ses mouvements, de la même façon que le poignard effilé fixé sur sa cuisse droite.
Malgré la fatigue, un souffle régulier s'échappait de ses lèvres desséchées, rythmant sa course à travers l'infini. D'un geste réflexe, elle dégagea une longue mèche noire de son visage, et passa la main sur son front pour en essuyer la sueur.
C'était son deuxième jour de voyage. Deuxième jour de plaisir, à courir au milieu des terres sauvages. Ici, rien ne pouvait l'atteindre: elle était imbattable !
Un sourire carnassier éclaira son visage, en même temps qu'elle lançait un hurlement sauvage vers le ciel.
----------------------------------------
Elle accueillit avec plaisir la fraîcheur pure de la nuit et s'arrêta enfin au creux d'un rocher. Délaissant ses vêtements couverts de poussière, elle plongea avec délice dans les eaux glacées de la source qui se trouvait là: baignée par les rayons lunaires, sa peau pâle était pareille à du papier de soie.
Bercée par le chant secret des étoiles, elle finit par s'endormir, le sourire au lèvres...
Depuis ce qui lui semblai tune éternité, elle avalait la piste, sans jamais donner l'impression de vouloir ralentir: au milieu du paysage désert, elle se sentait bien. Coupée du monde. Seule.
Un caillou roula soudain sous sa botte de cuir souple, arrachant une grimace à son visage tanné par le soleil. Pas un instant, ses yeux d'un gris métallique ne quittèrent l'horizon.
Son visage retrouva sa fixité et elle s' abîma à nouveau dans le rythme de la course. Ses jambes déliées la propulsaient vers l'inconnu, souplement. Elle était taillée pour la course. Taillée par la course.
La poignée d'os de son sabre dépassait de son dos: sanglé par dessus sa longue tunique anthracite, il ne semblait aucunement gêné ses mouvements, de la même façon que le poignard effilé fixé sur sa cuisse droite.
Malgré la fatigue, un souffle régulier s'échappait de ses lèvres desséchées, rythmant sa course à travers l'infini. D'un geste réflexe, elle dégagea une longue mèche noire de son visage, et passa la main sur son front pour en essuyer la sueur.
C'était son deuxième jour de voyage. Deuxième jour de plaisir, à courir au milieu des terres sauvages. Ici, rien ne pouvait l'atteindre: elle était imbattable !
Un sourire carnassier éclaira son visage, en même temps qu'elle lançait un hurlement sauvage vers le ciel.
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Elle accueillit avec plaisir la fraîcheur pure de la nuit et s'arrêta enfin au creux d'un rocher. Délaissant ses vêtements couverts de poussière, elle plongea avec délice dans les eaux glacées de la source qui se trouvait là: baignée par les rayons lunaires, sa peau pâle était pareille à du papier de soie.
Bercée par le chant secret des étoiles, elle finit par s'endormir, le sourire au lèvres...
Texte d'Anako
Sur cette musique : https://www.youtube.com/watch?v=Ty6wNt1bdto
Les cheveux en bataille, un collier brisé gisant au sol, la jeune femme continuait de jouer avec les petits à n’en plus soif. Les jumeaux avaient fini par s’endormir au sol, épuisés et repus. Beaucoup des membres de la tribu craignaient encore leur présence. Notamment celle de Gaëlenh qui, pour leurs jeux de chasses se transformait de temps à autres en jaguar. Il perdait alors ses traits fin et enfantin pour une allure musculeuse et puissante, effrayante même aux dires des autres villageois. Un jaguar, dans le village.
Yasô n’y prêtait jamais attention, bien trop occupée à s’amuser avec et puis, dernièrement, quelques jeunes sifaka daignaient s’approcher des jaguars. Peu enclin à leur octroyer la moindre attention, la fratrie féline les laisser faire, de loin. Ce n’était peut-être pas plus mal, le dos de la jeune lémure se souvenait toujours de leur première rencontre. De fines cicatrices zébrant encore sa peau.
Après s’être relevée calmement, elle bailla nonchalante, se grattant côtes et aisselles, reniflant et ouvrit la bouche, pâteuse. Après avoir lorgnés sur les félins, endormis les uns sur les autres ; pauvre Gaëlen qui devait étouffer sous les deux autres, elle se mit debout, cherchant quelques fruits à grignoter. Son geste s’arrêta en percevant une lumière dans le coin de son œil. Un sourire éclaira son visage et sa queue, en position de balancier, s’ébouriffa avant de battre l’air d’excitation. Prestement, la jeune Sifaka se saisit de son arc et de son coutelas qu’elle rangea, ayant enfin prit l’habitude avec les entrainements de ne jamais sortir sans et se mit à suivre la lumière.
Une petite lueur douce, agréable, d’une blancheur presque pure, qui laissait derrière elle une petite aura chaleureuse et reposante. Cela lui rappelait les petits « moi ». Elle sourit.
Souple et discrète, Yasô continuait sa traque silencieuse, cherchant à éviter d’effrayer la présence. Avec les dernières fois, elle s’était mise en tête d’en attraper une. Elle avait beau jouer à « chasse-chasse » avec la fratrie, ou courir après les lumières, elle avait décidé qu’elle finirait par en attraper une. Pas pour tuer. Non. Juste réussir une prouesse, et surement enchainer sur un jeu. Même que Matsuoka serait jaloux comme un pou, bien qu’il semblait s’être découvert des pouvoirs, ce qui rendait la jeune chaman jalouse.
Elle agita la tête férocement, chassant le chasseur de ses pensées, son esprit devait restait concentré. Finalement, la lueur se stoppa, suivit de Yasô. L’avait-elle alerté par son mouvement ? Elle étudia la chose et puis, d’un coup de patte sur la branche, s’élança. Le saut, le vide, l’attente, une sensation d’apesanteur, et la rencontre brusque avec le sol. Ca ne changeait pas grand-chose de son habitude ça par contre. Du reste…
Dans ses mains, callée contre sa poitrine, la petite lueur, chaude et fébrile y tenait lovée, apeurée. Elle avait réussi. Elle-même n’y croyait pas. A vrai dire, elle n’aurait même jamais pensé réussir. Mais avant qu’elle puisse s’extasier plus amplement devant sa réussite, une autre lumière, plus forte encore. Enveloppante, plus brusque et pénétrante la noya dans un éclat.
Hors du monde, du temps, ce qui se passait marquait le rendez-vous avec sa destinée. Une rencontre avec un univers caché et secret dont les frasques devraient noircir le papier et l’histoire rester à jamais inoubliée à travers les âges et le temps. Mais ça elle l’ignorait.
Devant elle, une forme floue se faisait voir, une masse sans bords donc les contours commençaient tout juste à se dessiner. Gigantesque, écrasante, la petite lémurienne ne devait ressembler qu’à un grain en comparaison et pourtant. Approchant lentement la chose, elle n’avait ni peur, ni angoisse, une curiosité l’animait, une envie de savoir aussi et, la main tendue, effleura la surface tremblante de la chose. Dans un éclair de lumière, comme du verre se brise en des milliers de morceaux scintillant, la figure éclata avant de reparaitre une deuxième fois. Plus nette, presque tangible, on aurait dit un monstre par son allure gigantesque, ses poils hirsutes, ses griffes, ses crocs immenses, son allure menaçante, mais au contraire, bien que maitrisés et calmes, ses gestes restaient tendres et délicats. Presque sensible à la jeune fille.
D’une langue inconnue, il semblait passer un pacte avec elle, lier leur destin. Leur avenir, comme leur passé.
Désormais, il l’accompagnerait à jamais, rien ne pourrait les séparer.
Désormais, une nouvelle vie commençait pour la petite chaman.
Revenue, elle se redressa calmement, comme empreinte d’une nouvelle aura, un sourire plus détendu et calme aux lèvres, elle devait partir. Mais pas trop vite, le temps n’avait que peu d’importance, elle devait juste le faire.
Elle repartie en direction de son village, encore toute exaltée à l’idée de l’aventure qui l’attendait, ignorante complètement de ce qu’elle venait de signer.
Yasô n’y prêtait jamais attention, bien trop occupée à s’amuser avec et puis, dernièrement, quelques jeunes sifaka daignaient s’approcher des jaguars. Peu enclin à leur octroyer la moindre attention, la fratrie féline les laisser faire, de loin. Ce n’était peut-être pas plus mal, le dos de la jeune lémure se souvenait toujours de leur première rencontre. De fines cicatrices zébrant encore sa peau.
Après s’être relevée calmement, elle bailla nonchalante, se grattant côtes et aisselles, reniflant et ouvrit la bouche, pâteuse. Après avoir lorgnés sur les félins, endormis les uns sur les autres ; pauvre Gaëlen qui devait étouffer sous les deux autres, elle se mit debout, cherchant quelques fruits à grignoter. Son geste s’arrêta en percevant une lumière dans le coin de son œil. Un sourire éclaira son visage et sa queue, en position de balancier, s’ébouriffa avant de battre l’air d’excitation. Prestement, la jeune Sifaka se saisit de son arc et de son coutelas qu’elle rangea, ayant enfin prit l’habitude avec les entrainements de ne jamais sortir sans et se mit à suivre la lumière.
Une petite lueur douce, agréable, d’une blancheur presque pure, qui laissait derrière elle une petite aura chaleureuse et reposante. Cela lui rappelait les petits « moi ». Elle sourit.
Souple et discrète, Yasô continuait sa traque silencieuse, cherchant à éviter d’effrayer la présence. Avec les dernières fois, elle s’était mise en tête d’en attraper une. Elle avait beau jouer à « chasse-chasse » avec la fratrie, ou courir après les lumières, elle avait décidé qu’elle finirait par en attraper une. Pas pour tuer. Non. Juste réussir une prouesse, et surement enchainer sur un jeu. Même que Matsuoka serait jaloux comme un pou, bien qu’il semblait s’être découvert des pouvoirs, ce qui rendait la jeune chaman jalouse.
Elle agita la tête férocement, chassant le chasseur de ses pensées, son esprit devait restait concentré. Finalement, la lueur se stoppa, suivit de Yasô. L’avait-elle alerté par son mouvement ? Elle étudia la chose et puis, d’un coup de patte sur la branche, s’élança. Le saut, le vide, l’attente, une sensation d’apesanteur, et la rencontre brusque avec le sol. Ca ne changeait pas grand-chose de son habitude ça par contre. Du reste…
Dans ses mains, callée contre sa poitrine, la petite lueur, chaude et fébrile y tenait lovée, apeurée. Elle avait réussi. Elle-même n’y croyait pas. A vrai dire, elle n’aurait même jamais pensé réussir. Mais avant qu’elle puisse s’extasier plus amplement devant sa réussite, une autre lumière, plus forte encore. Enveloppante, plus brusque et pénétrante la noya dans un éclat.
Hors du monde, du temps, ce qui se passait marquait le rendez-vous avec sa destinée. Une rencontre avec un univers caché et secret dont les frasques devraient noircir le papier et l’histoire rester à jamais inoubliée à travers les âges et le temps. Mais ça elle l’ignorait.
Devant elle, une forme floue se faisait voir, une masse sans bords donc les contours commençaient tout juste à se dessiner. Gigantesque, écrasante, la petite lémurienne ne devait ressembler qu’à un grain en comparaison et pourtant. Approchant lentement la chose, elle n’avait ni peur, ni angoisse, une curiosité l’animait, une envie de savoir aussi et, la main tendue, effleura la surface tremblante de la chose. Dans un éclair de lumière, comme du verre se brise en des milliers de morceaux scintillant, la figure éclata avant de reparaitre une deuxième fois. Plus nette, presque tangible, on aurait dit un monstre par son allure gigantesque, ses poils hirsutes, ses griffes, ses crocs immenses, son allure menaçante, mais au contraire, bien que maitrisés et calmes, ses gestes restaient tendres et délicats. Presque sensible à la jeune fille.
D’une langue inconnue, il semblait passer un pacte avec elle, lier leur destin. Leur avenir, comme leur passé.
Désormais, il l’accompagnerait à jamais, rien ne pourrait les séparer.
Désormais, une nouvelle vie commençait pour la petite chaman.
Revenue, elle se redressa calmement, comme empreinte d’une nouvelle aura, un sourire plus détendu et calme aux lèvres, elle devait partir. Mais pas trop vite, le temps n’avait que peu d’importance, elle devait juste le faire.
Elle repartie en direction de son village, encore toute exaltée à l’idée de l’aventure qui l’attendait, ignorante complètement de ce qu’elle venait de signer.
La terre trembla - Texte de Mikage
Musique : https://soundcloud.com/hybridtwo/to-the-ark
Il n'était pas d'un naturel belliqueux, mais la deuxième phrase du sang de dragon l'avait poussé dans ses retranchements. Il senti un frison lui remonter le dos.
C'était par pure méchanceté que cet imbécile l'avait provoqué.
Il tenta de garder son calme, un calme qui le caractérisait. Personne n'avait jamais vu Tepet Nevil s'énerver.
-Ce n'est un secret pour personne! Argua le dynaste.
-La Famille Tepet est sur le declin, il ne reste plus rien de leur légion. Il n'ont plus leur place dans l'Empire.
Le jeune sang de dragon toisait Nevil d'un sourire follement amusé.
Celui-ci senti ses mains trembler. Il tentait de ne rien laisser paraitre mais il était incapable de réprimer la colère qui le submergeait avec un violence destructrice. Insulter une famille de l'empire, insulter Sa famille... Il sentis le sol répondre a cette haine. Une secousse fit trembler la table basse et les feuilles de papier qui y reposait s'étalèrent sur le sol de la chambre.
Nevil ferma les points et senti ses ongles s'enfoncer dans sa chaire. Il aurait voulu lui cracher au visage, il aurait voulu le rouer de coup jusqu’à le faire taire. Il aurait voulu.... le voir mourir.
Mais c'était l'un de ses compagnons, cet enflure prétentieuse faisait parti de son cercle. Il se mordit les lèvres et senti couler un larme brulante sur sa joue.
Il ne dis rien, resta assis en tailleur. Il reposa ses main a plat sur ses genoux. Inspira profondément et laisse la Terre absorber toutes ses émotions.
Un jour...il payerait le pris de cet affront.
C'était par pure méchanceté que cet imbécile l'avait provoqué.
Il tenta de garder son calme, un calme qui le caractérisait. Personne n'avait jamais vu Tepet Nevil s'énerver.
-Ce n'est un secret pour personne! Argua le dynaste.
-La Famille Tepet est sur le declin, il ne reste plus rien de leur légion. Il n'ont plus leur place dans l'Empire.
Le jeune sang de dragon toisait Nevil d'un sourire follement amusé.
Celui-ci senti ses mains trembler. Il tentait de ne rien laisser paraitre mais il était incapable de réprimer la colère qui le submergeait avec un violence destructrice. Insulter une famille de l'empire, insulter Sa famille... Il sentis le sol répondre a cette haine. Une secousse fit trembler la table basse et les feuilles de papier qui y reposait s'étalèrent sur le sol de la chambre.
Nevil ferma les points et senti ses ongles s'enfoncer dans sa chaire. Il aurait voulu lui cracher au visage, il aurait voulu le rouer de coup jusqu’à le faire taire. Il aurait voulu.... le voir mourir.
Mais c'était l'un de ses compagnons, cet enflure prétentieuse faisait parti de son cercle. Il se mordit les lèvres et senti couler un larme brulante sur sa joue.
Il ne dis rien, resta assis en tailleur. Il reposa ses main a plat sur ses genoux. Inspira profondément et laisse la Terre absorber toutes ses émotions.
Un jour...il payerait le pris de cet affront.
Texte de Flawn
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a suivre..
Texte de Broyeur
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A suivre..
Librevent - Texte de Rena
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On dit qu'il fait partie de ce que le monde a fait de plus étrange. Moi, je dis qu'il est ce que le monde a fait de mieux. Il apparaît de nulle part comme il sait si bien le faire, et ses grands yeux rieurs ont raison de nos pensées négatives. Et alors, on oublie tous les tracas, toutes les peines, toutes les douleurs de notre existence. Tout ça s'envole, avec ce petit être multicolore qui danse dans les airs comme s'il en était le maître, qui fait cabriole sur pirouette, qui joue les pitres et nous amuse sans faire de grands efforts.
Certains l'appellent Dragon-joie, Rir'Esprit ou encore Bonheur, et on raconte qu'il dévore les mauvais rêves et les malheurs du monde pour le rendre plus beau, plus grand, plus coloré, plus joyeux. On le vénère même dans certains pays. Une légende veut qu'il soit apparu après avoir été vaguement dessiné sur un morceau de parchemin vieilli par le temps. Voyager aux côtés d'un être pareil est le plus grand des honneurs, et si je pouvais vous conter toutes les choses miraculeuses qu'il a accomplies avec juste un petit piaillement ou un clignement d'oeil, vous ne me croiriez sans doute pas. Et vous me croiriez encore moins si je devais vous le décrire, pour que vous lui passiez le bonjour, s'il venait à croiser votre route.
Cet être joyeux est petit, tout petit, presque minuscule. C'est d'autant plus étonnant qu'il arrive à se nourrir de malheurs si gros qu'ils nous hantent et nous dévorent. Il a en fait la taille d'un moineau et la forme approximative d'un lézard. Mais les seules écailles reptiliennes qu'il ait sont sur ses pattes, car tout le reste de son corps longiligne est recouvert de pelisse. Il possède également une crête de plumes, qui part du sommet de son crâne, entre les deux petites cornes recourbées qu'il possède, continue sur son dos et se termine au bout de sa queue allongée. Son petit bec est constamment élargi en un grand sourire et on peut souvent l'entendre rire innocemment, et ses grands yeux verts brillent et pétillent de mille feux quand il vient chasser les mauvaises pensées.
Parfois il se laisse approcher, observer. Mais jamais, oh grand jamais il ne laisse quiconque le toucher. Car parfois, si l'on veut faire le bien, on est prêt à faire le mal pour y parvenir. Or cet animal de joie pure et de bonheur à l'état brut, n'apparaît que quand il le souhaite, où il le souhaite. De toute façon même si vous arriviez à vous en saisir, il s'échapperait en un claquement de doigts. Et il garderait à jamais le secret dont il est maître, celui de savoir redonner le sourire aux âmes en peines, aux malheureux, aux miséreux.
Une fois, il m'a parlé. Alors que je dormais, apaisé par ses pouvoirs extraordinaires, il s'est approché de mon oreille, et m'a murmuré quelques mots. Quand je me suis réveillé, il n'était plus là. Il était parti pour soigner d'autres créatures des misères et des malheurs qui les rongeaient. Mais les mots qu'il avait glissé à mon oreille, pendant mon sommeil, ont résonné dans ma tête pendant des jours, des semaines. Le premier pas vers la liberté, c'est l'inspiration. Le deuxième pas vers la liberté, c'est l'espoir. Le troisième pas vers la liberté, c'est la détermination.
Il est libre comme le vent, il est petit et frêle comme un bout de papier, il est fort comme un dragon. Si vous le croisez, laissez-le venir à vous, pour vous débarrasser de vos malheurs. Et laissez-le partir ensuite.
Certains l'appellent Dragon-joie, Rir'Esprit ou encore Bonheur, et on raconte qu'il dévore les mauvais rêves et les malheurs du monde pour le rendre plus beau, plus grand, plus coloré, plus joyeux. On le vénère même dans certains pays. Une légende veut qu'il soit apparu après avoir été vaguement dessiné sur un morceau de parchemin vieilli par le temps. Voyager aux côtés d'un être pareil est le plus grand des honneurs, et si je pouvais vous conter toutes les choses miraculeuses qu'il a accomplies avec juste un petit piaillement ou un clignement d'oeil, vous ne me croiriez sans doute pas. Et vous me croiriez encore moins si je devais vous le décrire, pour que vous lui passiez le bonjour, s'il venait à croiser votre route.
Cet être joyeux est petit, tout petit, presque minuscule. C'est d'autant plus étonnant qu'il arrive à se nourrir de malheurs si gros qu'ils nous hantent et nous dévorent. Il a en fait la taille d'un moineau et la forme approximative d'un lézard. Mais les seules écailles reptiliennes qu'il ait sont sur ses pattes, car tout le reste de son corps longiligne est recouvert de pelisse. Il possède également une crête de plumes, qui part du sommet de son crâne, entre les deux petites cornes recourbées qu'il possède, continue sur son dos et se termine au bout de sa queue allongée. Son petit bec est constamment élargi en un grand sourire et on peut souvent l'entendre rire innocemment, et ses grands yeux verts brillent et pétillent de mille feux quand il vient chasser les mauvaises pensées.
Parfois il se laisse approcher, observer. Mais jamais, oh grand jamais il ne laisse quiconque le toucher. Car parfois, si l'on veut faire le bien, on est prêt à faire le mal pour y parvenir. Or cet animal de joie pure et de bonheur à l'état brut, n'apparaît que quand il le souhaite, où il le souhaite. De toute façon même si vous arriviez à vous en saisir, il s'échapperait en un claquement de doigts. Et il garderait à jamais le secret dont il est maître, celui de savoir redonner le sourire aux âmes en peines, aux malheureux, aux miséreux.
Une fois, il m'a parlé. Alors que je dormais, apaisé par ses pouvoirs extraordinaires, il s'est approché de mon oreille, et m'a murmuré quelques mots. Quand je me suis réveillé, il n'était plus là. Il était parti pour soigner d'autres créatures des misères et des malheurs qui les rongeaient. Mais les mots qu'il avait glissé à mon oreille, pendant mon sommeil, ont résonné dans ma tête pendant des jours, des semaines. Le premier pas vers la liberté, c'est l'inspiration. Le deuxième pas vers la liberté, c'est l'espoir. Le troisième pas vers la liberté, c'est la détermination.
Il est libre comme le vent, il est petit et frêle comme un bout de papier, il est fort comme un dragon. Si vous le croisez, laissez-le venir à vous, pour vous débarrasser de vos malheurs. Et laissez-le partir ensuite.