Atelier du 10 mars 2016
Sur une musique d'ambiance
Quelques musiques triées sur le volet, et proposé à la communauté des piafs. L'objectif : en choisir une, et une seule, qui sera la musique d'ambiance, la musique de fond de l'histoire que les piafs écriront.
Etaient présents Lankouëch, Anako, Mikage, Ombadjak, Pierro, Broyeur, Flawn et Rena.
L'esprit du Lac - Texte de Lankouëch
Sur cette musique : https://www.youtube.com/watch?v=kN_LvY97Rco
La nuit était tombée sur la plaine, une brise légère soufflait, la lune faisait scintiller la toiture du château qui était encore éclairé. Un homme en sortit accompagner d’un enfant, tous deux se baladèrent tranquillement. Le plus âgé était un demi-elfe quant au plus jeune, c’était un quart d’elfe, il était reconnaissable à ses oreilles elfiques qui étaient recourbés à l’extrémité. C’est alors que le petit regarda l’adulte et lui demanda :
- Papa, que représentent les étoiles ?
- Les étoiles ? C’est une quête que les Dieux nous réservent, si tu regardes bien, tu peux voir qu’il y a plusieurs chemins. L’être qu’il soit bon ou mauvais devra y passer, il devra choisir le bon passage qui l’amènera vers le repos.
- C’est pareil pour les animaux ?
- Bien sûr !
- Mais ne t’en fais pas, il ne faut pas que tu sois triste.
- Pourtant… On peut l’être, non ? Dit-il en baissant ses oreilles.
- Ne pense plus à cela, Lankou, tu es encore jeune.
- Je sais…
- Papa… Qui est-ce ?
- Lui ? C’est un ami, je voulais lui poser une question.
- C’est rare que Lankouëch, roi du Mistral, daigne venir me rendre visite ! Que me vaut ta venue ? Encore une quelconque bêtise que tu voudrais réparer ? Ou alors veux-tu sauver un certain peuple ?
- Que nenni, je voulais juste te présenter mon fils et prendre de tes nouvelles. Je sais que des personnes viennent ici, j’espère qu’elles ne te font aucun mal…
- Non, aucune, ne t’en fais pas.
- Si tu es coincé ici… C’est que tu n’as pas réussis la quête des Dieux, n’est-ce pas ?
- Non, Lankou, je suis juste l’esprit de ce lac.
- Comment connais-tu mon prénom ? Lui demanda ce dernier en dressant ses oreilles.
- Je peux lire dans le cœur des gens. Tu as un bon fond, ne le gâche surtout pas.
Texte d'Anako
Sur cette musique : https://www.youtube.com/watch?v=I36lo4zQZHU
Bientôt un mois depuis qu’elle avait brisé un mur et été enlevée. Hrm, invitée cordialement par Lord Caleb Shanaghan Henan, son hôte de marque qui lui passait le moindre caprice, affrontait sans ciller ses sautes d’humeurs et les fracas qui s’en suivaient. Finalement, Elys s’était résignée à contrecœur, refusant cependant toujours de porter leurs tenues étriquées et pleines de fanfreluches.
Aux dernières nouvelles, l’énième tentative de lui faire changer de guenilles, celles qu’elle porte depuis son arrivée commençant à sentir la charogne rance, la jeune femme avait arpentée et couru à travers les couloirs en chemise déchirées et raccourcie par ses soins, laissant même entrevoir un bout de ses seins. Horreur, elle avait même fait irruption dans le bureau de monsieur alors même qu’il était en plein rendez-vous d’affaire. La fugitive s’était bien vite faufilée par une fenêtre, saluant au passage l’invité commercial sans aucun respect des convenances avant de grimper sur les toits.
Malgré la jeunesse de ses pouvoirs, l’enfant des rues les avait fort bien développés. En particulier dans le but précis de pouvoir fuir, s’esquiver et se soustraire aux mains de ses gouvernantes.
Néanmoins demain aurait lieu la première cérémonie servant à introniser la demoiselle parmi la société et ses confrères, pupille de Lord Caleb. Elle se devait d’avoir une tenue présentable.
Après mains et mains essais, des tenues déchirées et d’autres absolument infermable, un compromis avait été fait. Si elle acceptait de portait un haut couvrant son corps et qui la tenait en toute décence, le bas la laisserait, au plus possible, libre de mouvement. De toute manière, c’était cela, ou Elys se la jouait styliste et raccourcissait les jupons à sa convenance.
Le soir du dit banquet, tous c’était tenus au garde à vous, bien raide, à écouter les élucubrations du vieil homme, les compliments et autres ragots. La jeune « prisonnière » quant à elle, avait écouté d’une oreille, prêtant plus d’attention au piano à la musique lancinante qu’aux déblatérations des invités.
L’ennui montait, la fatigue aussi et avec eux l’envie irrépressible d’animer un peu cette compagnie de morts-vivant. Même le pâté en croûte et les toasts avait plus d’entrain que cette bande de vieux rassis. Et puis… Les regards intéressés ou lubriques –était-ce de la bave qu’elle voyait couler au coin d’une bouche- la déstabilisaient complètement.
Lassée, elle se leva brutalement, passa la tête haute, un petit sourire insondable aux lèvres sous le regard intrigués des invités et plus particulièrement de Lydia qui jouait nonchalamment du piano tout en discutant savamment avec l’un des membres les plus influents de la petites compagnie présente. Elle ne voyait guère d’un bon œil l’attitude de la jeune femme. Ces pauvres n’avaient aucun savoir vivre de toute manière. Il fallait aussi avouer qu’entre les deux jeunes femmes, les relations étaient plus que tendues, mais Elys n’en avait cure et, empoignant le saxophone d’un des musiciens qui glapit sans trop oser se rebeller. Bien qu’elle ne fût qu’une « invitée », ses capacités lui donnait un statut bien supérieur au sien, et qui pouvait prédire ce qu’elle ferait, si l’envie lui prenait, en la contrariant.
Embouchant l’instrument, elle se mit à souffler dedans, un bruit strident fit aussitôt réagir l’assemblée qui se tourna vers l’intéressée sous le regard réprobateur et circonspect de Lydia et Lord Caleb. La rouquine voulu intervenir mais il l’interrompit, somme toute désabusée par les lubies de la jeune écervelée. Continuant son manège, se déplaçant dans la pièce en continuant à souffler dans l’instrument, faisant résonner une musique vive et pétillante dans l’air.
Personne ne bougeait, estomaqué et quelque peu pris au dépourvu par ce changement brutal d’ambiance. Sa consœur soupira avant de reposer ses mains sur le piano, entamant un rythme similaire à celui d’Elys.
Vif. Entrainant. Poussant à la vie et la joie, plutôt qu’au suicide.
La jeune femme continuait à se trémousser, donnant des coups de reins et des œillades enjouées à certains des plus jeunes, attrapant un bras pour faire tournoyer une demoiselle avant de grimper sur une chaise, continuant à faire tonitruer sa musique, à présent suivi par l’orchestre entier. Et pourtant, personne dans la grande salle ne bougeait. Certains osaient tout juste agiter un orteil ou une main tapotait le jupon, mais rien d’autres.
La musique battait à tout rompre, des petits sourire s’esquissaient et pourtant toujours rien. Si Elys s’amusait, dansant sur sa chaise avant de se hisser sur la table, agitant la tête de gauche à droite tout en jouant, se moquant des plats sur les tables, brisant des assiettes, renversant des bols de soupes, personne ne la suivait entièrement dans sa petite fête, bien trop inquiet de ce qui leur arriverait si ils enfreignaient l’avis du maître de soirée.
Malheureusement, à remuer comme elle le faisait, à sauter du sol aux tables, des tables au sol, la jeune femme finie par ripper sur l’une des assiettes juteuses qu’elle avait renversée un peu plus tôt.
Les fesses dans la sauces, les jupons tâchés, la musique s’arrêta brusquement dans un silence de mort, suivit peu après par le rire franc et détendue de l’intéressée. Nullement inquiète ou gênée par la situation. Elle en avait vu de bien pire et puis bon, ça avait été drôle. Mais ce ne fut pas de l’avis du Lord qui, d’un signe de main, la fit embarquer par plusieurs de ses pupilles les mieux battis, sur qu’ils sauraient se dépêtrer avec la besogne qu’elle serait. Le tout, bien sur, sous les jurons mécontent de la pauvresse.
La moitié des mots qui sortirent de sa bouche ne durent même pas être compris par la majorité des gens présents. Les injures et le langage de charretier n’entrant que peu dans leur propre vocabulaire. La porte se referma sur la démone qui avait abandonné la lutte, tirée par les bras tandis que ses pieds trainaient au sol, laissant les autres stoïques face à un saxophone écrasé, un repas saccagé et un diner ruiné.
Aux dernières nouvelles, l’énième tentative de lui faire changer de guenilles, celles qu’elle porte depuis son arrivée commençant à sentir la charogne rance, la jeune femme avait arpentée et couru à travers les couloirs en chemise déchirées et raccourcie par ses soins, laissant même entrevoir un bout de ses seins. Horreur, elle avait même fait irruption dans le bureau de monsieur alors même qu’il était en plein rendez-vous d’affaire. La fugitive s’était bien vite faufilée par une fenêtre, saluant au passage l’invité commercial sans aucun respect des convenances avant de grimper sur les toits.
Malgré la jeunesse de ses pouvoirs, l’enfant des rues les avait fort bien développés. En particulier dans le but précis de pouvoir fuir, s’esquiver et se soustraire aux mains de ses gouvernantes.
Néanmoins demain aurait lieu la première cérémonie servant à introniser la demoiselle parmi la société et ses confrères, pupille de Lord Caleb. Elle se devait d’avoir une tenue présentable.
Après mains et mains essais, des tenues déchirées et d’autres absolument infermable, un compromis avait été fait. Si elle acceptait de portait un haut couvrant son corps et qui la tenait en toute décence, le bas la laisserait, au plus possible, libre de mouvement. De toute manière, c’était cela, ou Elys se la jouait styliste et raccourcissait les jupons à sa convenance.
Le soir du dit banquet, tous c’était tenus au garde à vous, bien raide, à écouter les élucubrations du vieil homme, les compliments et autres ragots. La jeune « prisonnière » quant à elle, avait écouté d’une oreille, prêtant plus d’attention au piano à la musique lancinante qu’aux déblatérations des invités.
L’ennui montait, la fatigue aussi et avec eux l’envie irrépressible d’animer un peu cette compagnie de morts-vivant. Même le pâté en croûte et les toasts avait plus d’entrain que cette bande de vieux rassis. Et puis… Les regards intéressés ou lubriques –était-ce de la bave qu’elle voyait couler au coin d’une bouche- la déstabilisaient complètement.
Lassée, elle se leva brutalement, passa la tête haute, un petit sourire insondable aux lèvres sous le regard intrigués des invités et plus particulièrement de Lydia qui jouait nonchalamment du piano tout en discutant savamment avec l’un des membres les plus influents de la petites compagnie présente. Elle ne voyait guère d’un bon œil l’attitude de la jeune femme. Ces pauvres n’avaient aucun savoir vivre de toute manière. Il fallait aussi avouer qu’entre les deux jeunes femmes, les relations étaient plus que tendues, mais Elys n’en avait cure et, empoignant le saxophone d’un des musiciens qui glapit sans trop oser se rebeller. Bien qu’elle ne fût qu’une « invitée », ses capacités lui donnait un statut bien supérieur au sien, et qui pouvait prédire ce qu’elle ferait, si l’envie lui prenait, en la contrariant.
Embouchant l’instrument, elle se mit à souffler dedans, un bruit strident fit aussitôt réagir l’assemblée qui se tourna vers l’intéressée sous le regard réprobateur et circonspect de Lydia et Lord Caleb. La rouquine voulu intervenir mais il l’interrompit, somme toute désabusée par les lubies de la jeune écervelée. Continuant son manège, se déplaçant dans la pièce en continuant à souffler dans l’instrument, faisant résonner une musique vive et pétillante dans l’air.
Personne ne bougeait, estomaqué et quelque peu pris au dépourvu par ce changement brutal d’ambiance. Sa consœur soupira avant de reposer ses mains sur le piano, entamant un rythme similaire à celui d’Elys.
Vif. Entrainant. Poussant à la vie et la joie, plutôt qu’au suicide.
La jeune femme continuait à se trémousser, donnant des coups de reins et des œillades enjouées à certains des plus jeunes, attrapant un bras pour faire tournoyer une demoiselle avant de grimper sur une chaise, continuant à faire tonitruer sa musique, à présent suivi par l’orchestre entier. Et pourtant, personne dans la grande salle ne bougeait. Certains osaient tout juste agiter un orteil ou une main tapotait le jupon, mais rien d’autres.
La musique battait à tout rompre, des petits sourire s’esquissaient et pourtant toujours rien. Si Elys s’amusait, dansant sur sa chaise avant de se hisser sur la table, agitant la tête de gauche à droite tout en jouant, se moquant des plats sur les tables, brisant des assiettes, renversant des bols de soupes, personne ne la suivait entièrement dans sa petite fête, bien trop inquiet de ce qui leur arriverait si ils enfreignaient l’avis du maître de soirée.
Malheureusement, à remuer comme elle le faisait, à sauter du sol aux tables, des tables au sol, la jeune femme finie par ripper sur l’une des assiettes juteuses qu’elle avait renversée un peu plus tôt.
Les fesses dans la sauces, les jupons tâchés, la musique s’arrêta brusquement dans un silence de mort, suivit peu après par le rire franc et détendue de l’intéressée. Nullement inquiète ou gênée par la situation. Elle en avait vu de bien pire et puis bon, ça avait été drôle. Mais ce ne fut pas de l’avis du Lord qui, d’un signe de main, la fit embarquer par plusieurs de ses pupilles les mieux battis, sur qu’ils sauraient se dépêtrer avec la besogne qu’elle serait. Le tout, bien sur, sous les jurons mécontent de la pauvresse.
La moitié des mots qui sortirent de sa bouche ne durent même pas être compris par la majorité des gens présents. Les injures et le langage de charretier n’entrant que peu dans leur propre vocabulaire. La porte se referma sur la démone qui avait abandonné la lutte, tirée par les bras tandis que ses pieds trainaient au sol, laissant les autres stoïques face à un saxophone écrasé, un repas saccagé et un diner ruiné.
Texte de Flawn
Sur cette musique : https://www.youtube.com/watch?v=DxT35e9kvy4
Aussi loin que pouvait porter son regard, l'aventurier ne voyait que plaines à portée de vue.
Depuis bien des mois il avait prit la route avec cette caravane qui devait l'amener en des terres éloignées et désolées, là où il espérait pouvoir trouver l'inspiration pour de nouveaux écrits.
Si la flore ne s'était guère montrée changeante, la faune quand à elle lui avait fait faire bien des découverte. Bien qu'explorateur confirmé, il était bien entendu compris qu'il n'avait pu explorer toutes les terres de ce monde. Si bien que lorsque ses yeux croisaient quelques nouvelles créatures, cela ne faisait que renforcer son envie de découverte et de voyage. Plume à la main et cahier sur les genoux, il ne comptait pas faire la moindre économie d'encre pour relater ses aventures.
Le balancement de la caravane le bercait doucement et les notes qui s'élevait du luth non loin de lui lui inspira quelques vers, qu'il s'empressa de noter avant que ces derniers ne disparaissent dans le vent.
Derrière l'appel des armes et de la magie
Se trouvent des terrains emplis de vie
Mon récit à pour but de les découvrir
Car jamais ne meurent les souvenirs
Le chant des épées brisées
Sur la lune s'est alors refleté
Par delà les routes au loin
Se trouve désormais ma fin
Les notes cessant au bon moment, l'inspiration avait été notée noir sur blanc, juste à coté de ces animaux si étranges au pelage brun et crème. Jetant un oeil rapide sur ses notes, le voyageur ferma alors ses paupières, essayant de se représenter le carte de son actuel voyage depuis le début jusqu'à l'instant présent, le hennissement des chevaux venant alors perturber brutalement son vol spirituel...
Les iris argenté du voyageurs se réouvrirent alors sur quelques silouhettes encerclant la caravanes, sur un fond sonore bien moins agréable que celui de la musique précédente. Prenant son temps pour ranger ses précieux écrits, il attrapa le fourreau qu'il avait poser à portée de main.
Il avait beau être un aventurier parmis des milliers
Il maîtrisait tout aussi bien la plume que l'épée.
Depuis bien des mois il avait prit la route avec cette caravane qui devait l'amener en des terres éloignées et désolées, là où il espérait pouvoir trouver l'inspiration pour de nouveaux écrits.
Si la flore ne s'était guère montrée changeante, la faune quand à elle lui avait fait faire bien des découverte. Bien qu'explorateur confirmé, il était bien entendu compris qu'il n'avait pu explorer toutes les terres de ce monde. Si bien que lorsque ses yeux croisaient quelques nouvelles créatures, cela ne faisait que renforcer son envie de découverte et de voyage. Plume à la main et cahier sur les genoux, il ne comptait pas faire la moindre économie d'encre pour relater ses aventures.
Le balancement de la caravane le bercait doucement et les notes qui s'élevait du luth non loin de lui lui inspira quelques vers, qu'il s'empressa de noter avant que ces derniers ne disparaissent dans le vent.
Derrière l'appel des armes et de la magie
Se trouvent des terrains emplis de vie
Mon récit à pour but de les découvrir
Car jamais ne meurent les souvenirs
Le chant des épées brisées
Sur la lune s'est alors refleté
Par delà les routes au loin
Se trouve désormais ma fin
Les notes cessant au bon moment, l'inspiration avait été notée noir sur blanc, juste à coté de ces animaux si étranges au pelage brun et crème. Jetant un oeil rapide sur ses notes, le voyageur ferma alors ses paupières, essayant de se représenter le carte de son actuel voyage depuis le début jusqu'à l'instant présent, le hennissement des chevaux venant alors perturber brutalement son vol spirituel...
Les iris argenté du voyageurs se réouvrirent alors sur quelques silouhettes encerclant la caravanes, sur un fond sonore bien moins agréable que celui de la musique précédente. Prenant son temps pour ranger ses précieux écrits, il attrapa le fourreau qu'il avait poser à portée de main.
Il avait beau être un aventurier parmis des milliers
Il maîtrisait tout aussi bien la plume que l'épée.
La Dame des Cendres - Texte de Mikage
Sur cette musique : https://www.youtube.com/watch?v=-riLQjemQjk
"Il m'a nommé "Dame des Cendres". Il semble connaitre des choses que je n'appréhende pas moi-même. Il parait fou, il parait insaisissable...mais l'est il vraiment?
N'est-ce pas là un jeu qu'il se plait a interpréter pour me duper.
Je n'attendait rien de la vie, de la mort non plus et ce pitre viens tout bouleverser. Je me surprends a attendre. Réapparaitra t'il comme la première fois, au cœur des ténèbres. Qu'est-ce que j'espère au juste. Qu'il trouve une faille en moi et qu'il l'exploite.
"Vous êtes notre nouveau Maitre!" A t'il dis.
Quel absurdité, je ne suis déjà pas maitresse de moi-même. Je ne suis qu'une chanteuse, une kyabakura, une catin en fin de compte.
Mais il a senti. Il sait que les mort me parle. Que leur esprit hante mes nuit. Il faut que j'apprenne ce qu'il est, ce qui le motive. Si je le laisse faire, je vais devenir folle."
Shinda posa le bout de son index sur la tige de l'orchidée posée sur la table basse. La plante sembla frémir avant de prendre un aspect de plus en plus orcre et de plus en plus racornit. Elle n'avait jamais laisser personne entrer dans son jardin secret et découvrir le rapport qu'elle entretenait avec la mort. Jamais elle n'avait rencontrer d'être possédant un Éclat. Elle doutais et la démence de cet homme l'intriguait.
Instinctivement sans réfléchir elle entrouvrit les lèvres et entonna un chant étrange, un chant sorti du fond des âges. Un frison parcourut sa peau blanche alors que les parole s'échappait de sa bouche dans une langue incompréhensible. De la buée se forma lorsque son haleine se mêla a l'aire ambiant.
Il était là, il l'observait comme a son habitude. Elle en était sure. "Givre!!! Montre toi! Nous devons parler tout les deux."
Une silhouette se dégagea de l'obscurité de la pièce, un sourire malsain figé sur le masque qui recouvrait son visage. Il s'avança a pas lent... Saisit la main de la jeune femme et y déposa un baisé geler.
"Oui Maiiitre? Vous nous avez appeler?"
N'est-ce pas là un jeu qu'il se plait a interpréter pour me duper.
Je n'attendait rien de la vie, de la mort non plus et ce pitre viens tout bouleverser. Je me surprends a attendre. Réapparaitra t'il comme la première fois, au cœur des ténèbres. Qu'est-ce que j'espère au juste. Qu'il trouve une faille en moi et qu'il l'exploite.
"Vous êtes notre nouveau Maitre!" A t'il dis.
Quel absurdité, je ne suis déjà pas maitresse de moi-même. Je ne suis qu'une chanteuse, une kyabakura, une catin en fin de compte.
Mais il a senti. Il sait que les mort me parle. Que leur esprit hante mes nuit. Il faut que j'apprenne ce qu'il est, ce qui le motive. Si je le laisse faire, je vais devenir folle."
Shinda posa le bout de son index sur la tige de l'orchidée posée sur la table basse. La plante sembla frémir avant de prendre un aspect de plus en plus orcre et de plus en plus racornit. Elle n'avait jamais laisser personne entrer dans son jardin secret et découvrir le rapport qu'elle entretenait avec la mort. Jamais elle n'avait rencontrer d'être possédant un Éclat. Elle doutais et la démence de cet homme l'intriguait.
Instinctivement sans réfléchir elle entrouvrit les lèvres et entonna un chant étrange, un chant sorti du fond des âges. Un frison parcourut sa peau blanche alors que les parole s'échappait de sa bouche dans une langue incompréhensible. De la buée se forma lorsque son haleine se mêla a l'aire ambiant.
Il était là, il l'observait comme a son habitude. Elle en était sure. "Givre!!! Montre toi! Nous devons parler tout les deux."
Une silhouette se dégagea de l'obscurité de la pièce, un sourire malsain figé sur le masque qui recouvrait son visage. Il s'avança a pas lent... Saisit la main de la jeune femme et y déposa un baisé geler.
"Oui Maiiitre? Vous nous avez appeler?"
Texte de Broyeur
Sur cette musique : https://www.youtube.com/watch?v=I721agkfbrw
Leur rêve file à vive allure entre les nébuleuses et les supernovas. L’espace défile, s’étend tout autour d’eux sans bordure visible. Les ceintures de roches cosmiques se suivent et s’entrelacent, les soleils luisent et s’éteignent, et ils progressent toujours plus loin vers les confins du monde. Leur horizon se pare d’hologrammes pâles qui se chevauchent et se succèdent dans la plus grande harmonie. Parfois leurs ombres se contemplent, silhouettes androgynes pellucides, moulées de synthétique, de carbone et de verre. Et si leurs regards ne se croisent pas au travers des visières opaques qu’arborent leurs visages oubliés depuis longtemps, leur symbiose demeure pourtant totale. Les mots n’ont plus de saveur pour eux : on leur a ouvert une porte sur l’univers, et ils l’ont franchie. Pour avoir cédé leur corps, on leur a offert bien plus. Désormais leurs esprits en un seul réunis divaguent, célestes et intemporels.
Ainsi voguent-ils dans les méandres de l’infini, seuls et libres dans leur tombeau de songes, à stimuler leur don au son du thérémine, chevauchant les comètes et saluant les trous noirs.
Ainsi voguent-ils dans les méandres de l’infini, seuls et libres dans leur tombeau de songes, à stimuler leur don au son du thérémine, chevauchant les comètes et saluant les trous noirs.
Texte d'Ombadjak
Sur cette musique :
A suivre..
Retrouvailles - Texte de Rena
Sur cette musique : https://www.youtube.com/watch?v=kN_LvY97Rco
La jeune femme ouvre les yeux, lentement. La lumière l'aveugle, et elle n'entend que la brise à ses oreilles. Elle a peur, elle a si peur. Qui est-elle, d'où vient-elle ? Où va-t-elle ? Un léger courant, doux et apaisant, porte son corps meurtri vers une destination inconnue, ni réelle, ni rêvée. C'est un monde parallèle, quelque part entre la vie et la mort, et elle ressent alors cette douleur, dans son cœur blessé. Il est là, tout près. Elle ne peut pas le voir dans cette lumière si puissante, mais elle peut l'entendre.
_ Brid...
Sa voix s'échappe en échos douloureux tout autour d'elle, la jeune femme tend la main pour l'attraper. Mais son corps reste pétrifié, ses doigts ne bougent pas. Alors elle l'appelle.
_ Jun !
La lumière décline doucement, enfin elle peut le voir. Et son cœur manque un battement. Il est là, vivant, entier, innocent. Face à elle, la jeune femme n'a que quelques pas à faire pour s'effondrer dans ses bras, et alors elle le serre tout contre elle, sent à nouveau son parfum, sa chaleur. Et tout ce qu'elle a vécu jusqu'ici lui revient, leur rencontre, les éclats, le fossé qui les séparait, le choix qu'elle a fait entre son clan et lui, toutes les choses qu'ils ont pu accomplir ensemble, les dangers auxquels ils ont pu échapper, les ennemis qui ont tenté de les séparer, les blessures qu'ils se sont infligés mutuellement, tout ce que la vie leur promettait…
Et puis la mort physique de Jun. La peur, la rage, la haine qu'elle avait ressenti, le désespoir de l'avoir perdu à jamais. C'est son âme qu'elle a perdu ce jour-là. Et maintenant, elle ne sait par quel miracle, le revoilà, à la tenir dans ses bras, comme si rien de tout cela n'avait eu lieu. Finalement, la mort n'a pas pu les séparer. Rien ne les séparera désormais...
_ Pars, murmure l'homme.
_ Quoi ?
_ Tu ne peux pas rester...
C'est alors que Brid ressent l'atroce douleur à travers son corps et son esprit. Elle porte la main à sa tête, puis la regarde. Du sang, du sang partout sur ses doigts, dans ses cheveux, à travers ses habits. Sa vue se brouille, tandis qu'elle tente de s'agripper à Jun, qu'elle essaie de comprendre comment, pourquoi. L'Eclat de métal pose délicatement la main sur sa plaie béante. Aussitôt, la jeune femme ressent une douleur plus vive, et pose sa main sur celle de l'homme pour tenter de le faire lâcher prise. Mais il est plus fort qu'elle, et à mesure qu'il appuie sur son crâne, la douleur est plus violente.
_ Tu as promis, souviens-toi. Tu as promis d'être toujours là pour lui.
Brid commence à comprendre, la douleur est de plus en plus forte, et comme Jun emploie toute son énergie à la ranimer, elle va finir par se réveiller. Et petit à petit, elle sent qu'il disparaît à nouveau de ses bras, il lui semble qu'elle s'envole loin, emportée par un courant qui n'atteint pas Jun. Brid ne veut pas s'envoler, elle ne veut pas le quitter, elle ne veut plus se réveiller. Elle veut être ici, dans la lumière, avec lui.
_ Tu ne peux pas rester, répète-t-il.
_ Ne me laisse pas !
_ Je te protégerai, promet l'homme en lui caressant doucement la joue tandis qu'elle s'éloigne malgré elle.
Brid s'évapore dans un son de flûte, les yeux toujours rivés sur celui qu'elle vient de perdre à nouveau. D'une grande inspiration, la jeune femme se réveille. Allongée sur le bitume, elle peine à reprendre ses esprits. Les gouttes de pluie ressemblent à des notes de piano, les lumières autour d'elle ont des airs de saxophone. Brid reprend doucement ses esprits. Elle ne saigne plus du crâne. Et elle sent encore la chaleur qui émanait de Jun, sur sa joue.
_ Brid...
Sa voix s'échappe en échos douloureux tout autour d'elle, la jeune femme tend la main pour l'attraper. Mais son corps reste pétrifié, ses doigts ne bougent pas. Alors elle l'appelle.
_ Jun !
La lumière décline doucement, enfin elle peut le voir. Et son cœur manque un battement. Il est là, vivant, entier, innocent. Face à elle, la jeune femme n'a que quelques pas à faire pour s'effondrer dans ses bras, et alors elle le serre tout contre elle, sent à nouveau son parfum, sa chaleur. Et tout ce qu'elle a vécu jusqu'ici lui revient, leur rencontre, les éclats, le fossé qui les séparait, le choix qu'elle a fait entre son clan et lui, toutes les choses qu'ils ont pu accomplir ensemble, les dangers auxquels ils ont pu échapper, les ennemis qui ont tenté de les séparer, les blessures qu'ils se sont infligés mutuellement, tout ce que la vie leur promettait…
Et puis la mort physique de Jun. La peur, la rage, la haine qu'elle avait ressenti, le désespoir de l'avoir perdu à jamais. C'est son âme qu'elle a perdu ce jour-là. Et maintenant, elle ne sait par quel miracle, le revoilà, à la tenir dans ses bras, comme si rien de tout cela n'avait eu lieu. Finalement, la mort n'a pas pu les séparer. Rien ne les séparera désormais...
_ Pars, murmure l'homme.
_ Quoi ?
_ Tu ne peux pas rester...
C'est alors que Brid ressent l'atroce douleur à travers son corps et son esprit. Elle porte la main à sa tête, puis la regarde. Du sang, du sang partout sur ses doigts, dans ses cheveux, à travers ses habits. Sa vue se brouille, tandis qu'elle tente de s'agripper à Jun, qu'elle essaie de comprendre comment, pourquoi. L'Eclat de métal pose délicatement la main sur sa plaie béante. Aussitôt, la jeune femme ressent une douleur plus vive, et pose sa main sur celle de l'homme pour tenter de le faire lâcher prise. Mais il est plus fort qu'elle, et à mesure qu'il appuie sur son crâne, la douleur est plus violente.
_ Tu as promis, souviens-toi. Tu as promis d'être toujours là pour lui.
Brid commence à comprendre, la douleur est de plus en plus forte, et comme Jun emploie toute son énergie à la ranimer, elle va finir par se réveiller. Et petit à petit, elle sent qu'il disparaît à nouveau de ses bras, il lui semble qu'elle s'envole loin, emportée par un courant qui n'atteint pas Jun. Brid ne veut pas s'envoler, elle ne veut pas le quitter, elle ne veut plus se réveiller. Elle veut être ici, dans la lumière, avec lui.
_ Tu ne peux pas rester, répète-t-il.
_ Ne me laisse pas !
_ Je te protégerai, promet l'homme en lui caressant doucement la joue tandis qu'elle s'éloigne malgré elle.
Brid s'évapore dans un son de flûte, les yeux toujours rivés sur celui qu'elle vient de perdre à nouveau. D'une grande inspiration, la jeune femme se réveille. Allongée sur le bitume, elle peine à reprendre ses esprits. Les gouttes de pluie ressemblent à des notes de piano, les lumières autour d'elle ont des airs de saxophone. Brid reprend doucement ses esprits. Elle ne saigne plus du crâne. Et elle sent encore la chaleur qui émanait de Jun, sur sa joue.