Atelier du 04 février 2016
Invente ton futur
Pour cet atelier, on devait imaginer notre futur, ou bien celui d'un Mikage, Flawn, Anako, Pierro, et moi-même..
Il allait impérativement parler à la seconde personne du singulier (tu) et au futur... puisqu'il s'agissait d'imaginer son futur, et que le personnage principal se parle à lui-même ou parle au sujet de son histoire.
5 mots à placer dans le texte : Pratique / Fuite / Chanter / Indiscret / Verre
Tout sera leur faute - Texte d'Anako
Tout ça ce sera leur faute, comme souvent. Le point de tout cela, tu le connaitras : cette stupide journée d’hiver où ils t’auront attachés et emmenés. Si seulement le gros aurais pu alors te tuer au lieu de simplement t’assommer, mais non, le sort en aura décidé autrement.
Tout cela marquera le début de la fin pour toi. Enrôlée de force, obligée de les côtoyer, des bains, le contact humain… Le pire, tu finiras par fondre de l’intérieur, apprécier leur compagnie. Et même, t’accoquiner avec eux.
L’idiote, tu le sauras pourtant où ces idioties te mèneront. A ta perte, voilà !
Alors pourquoi avoir continué ? Pourquoi avoir accepté ce carcan, la fuite, tu connais pourtant.
Comme te lavant le cerveau, tu te joindras à eux, brisant tes barrières petit à petit. Tu finiras même par accepter le verre offert à un bar par l’un d’eux. Le même qui t’auras pourtant attaqué en premier. Un autre se mettra quant à lui à chanter pour toi. Et, le temps aidant, ils seront pour toi comme des frères, des amis indispensables. Tu seras heureuse. Ô ça oui, tu ne peux t’imaginer à quel point.
Un indiscret peu discret finira même pas découvrir ton secret et toi, te confier.
Te confier ?! Vraiment ?! Quelle gourde tu auras fait, vraiment…
Mais ce n’est pas grave, tout cela sera bientôt fini pas vrai ?
Partis ensemble pour une mission, tout s’annoncera calme, paisible. Au loin, la lune sera haute, le chemin éclairé d’une douce lumière nocturne, rendant votre route destinée et auréolée. Les chants discrets du nain se feront entendre à l’arrière. Votre équipée s’arrêtera soudain, un bruit non loin attirant l’attention du semi-elfe. Tous s’arrêteront, sauf toi qui, curieuse comme à ton habitude tu leur feras signe et t’avancera telle une éclaireuse afin de dégager le chemin.
Grossière erreur de ta part.
Un dragon sortant de sa torpeur t’accueillera, tranchant ta chair comme un vulgaire tas de chiffons. Dans un cri déchirant, tu réussiras à peine à les prévenir. Trop tard, ton compagnon se sera déjà rué à ta suite, hurlant avec hargne et rage en voyant ton corps ensanglanté, ta respiration difficile.
D’un geste faible du bras tu tenteras de l’arrêter, de l’empêcher de se jeter à la mort. Malgré sa pratique expérimentée du combat, il n’aurait jamais fait le poids seul contre une telle bête.
Les larmes couleront sur tes joues alors que, la voix étranglée, tu tenteras désespérément de le faire partir, sauver au moins sa vie. Ta vue se troublera, le froid t’enveloppera, seuls des bruits éloignées de pas, de cris apeurés, de bois cassés, de roche brisés et bientôt de lame contre celle-ci. S’ensuivront d’autre grognement sourds, des râles plaintifs et des gémissements de douleurs.
Mais tout cela n’aura plu d’importance, après tout, même ses sons disparaitront à tes oreilles et seule la torpeur semblera t’envelopper alors que la pureté blanche t’aveuglera.
Tout cela marquera le début de la fin pour toi. Enrôlée de force, obligée de les côtoyer, des bains, le contact humain… Le pire, tu finiras par fondre de l’intérieur, apprécier leur compagnie. Et même, t’accoquiner avec eux.
L’idiote, tu le sauras pourtant où ces idioties te mèneront. A ta perte, voilà !
Alors pourquoi avoir continué ? Pourquoi avoir accepté ce carcan, la fuite, tu connais pourtant.
Comme te lavant le cerveau, tu te joindras à eux, brisant tes barrières petit à petit. Tu finiras même par accepter le verre offert à un bar par l’un d’eux. Le même qui t’auras pourtant attaqué en premier. Un autre se mettra quant à lui à chanter pour toi. Et, le temps aidant, ils seront pour toi comme des frères, des amis indispensables. Tu seras heureuse. Ô ça oui, tu ne peux t’imaginer à quel point.
Un indiscret peu discret finira même pas découvrir ton secret et toi, te confier.
Te confier ?! Vraiment ?! Quelle gourde tu auras fait, vraiment…
Mais ce n’est pas grave, tout cela sera bientôt fini pas vrai ?
Partis ensemble pour une mission, tout s’annoncera calme, paisible. Au loin, la lune sera haute, le chemin éclairé d’une douce lumière nocturne, rendant votre route destinée et auréolée. Les chants discrets du nain se feront entendre à l’arrière. Votre équipée s’arrêtera soudain, un bruit non loin attirant l’attention du semi-elfe. Tous s’arrêteront, sauf toi qui, curieuse comme à ton habitude tu leur feras signe et t’avancera telle une éclaireuse afin de dégager le chemin.
Grossière erreur de ta part.
Un dragon sortant de sa torpeur t’accueillera, tranchant ta chair comme un vulgaire tas de chiffons. Dans un cri déchirant, tu réussiras à peine à les prévenir. Trop tard, ton compagnon se sera déjà rué à ta suite, hurlant avec hargne et rage en voyant ton corps ensanglanté, ta respiration difficile.
D’un geste faible du bras tu tenteras de l’arrêter, de l’empêcher de se jeter à la mort. Malgré sa pratique expérimentée du combat, il n’aurait jamais fait le poids seul contre une telle bête.
Les larmes couleront sur tes joues alors que, la voix étranglée, tu tenteras désespérément de le faire partir, sauver au moins sa vie. Ta vue se troublera, le froid t’enveloppera, seuls des bruits éloignées de pas, de cris apeurés, de bois cassés, de roche brisés et bientôt de lame contre celle-ci. S’ensuivront d’autre grognement sourds, des râles plaintifs et des gémissements de douleurs.
Mais tout cela n’aura plu d’importance, après tout, même ses sons disparaitront à tes oreilles et seule la torpeur semblera t’envelopper alors que la pureté blanche t’aveuglera.
Texte de Flawn
On ne pourra pas dire que ta vie sera des plus roses dans tes prochaines années. Déjà que tu aura du mal à retrouver la route de l'indépendance, tu ne sera béni ni sur la voie du travail, ni sur celle de l'amour.
Pour combler ta mélancolie, tu te mettra bien souvent à chanter.
Attirant l'oreille de bien des gens alors devenus indiscrets.
Le temps tout comme le vent seront tes meilleurs alliés
Alors tu veillera à faire en sorte de ne jamais les abandonner
Attirant l'oreille de bien des gens alors devenus indiscrets.
Le temps tout comme le vent seront tes meilleurs alliés
Alors tu veillera à faire en sorte de ne jamais les abandonner
Tu te plongera dans ton travail, et nombre de tes connaissances disparaîtront dans les ombres et t'oublieront. Mais jamais tu ne les aura forcés à prendre la fuite face à cet être que tu sera et deviendra encore plus tard. L'amour aussi sera absent pendant longtemps, mais ton cœur se sera déjà fait à cette idée qu'il existera une route que tu tracera sans t'encombrer de que qui sera jugé comme des bagages inutiles à cet instant là
A toi qui créera un monde qui n'appartiendra qu'à toi
Tu lèvera un verre à cette utopie qui t'aura mit en émoi
Ta ténacité et ton expérience parviendront à te guider
Et tes cauchemars ne viendront alors plus te hanter
Tu lèvera un verre à cette utopie qui t'aura mit en émoi
Ta ténacité et ton expérience parviendront à te guider
Et tes cauchemars ne viendront alors plus te hanter
Et lorsque le temps sera alors venu pour toi de t'élever dans cette nouvelle sphère que tu aura créer de tes propres mains, tu sera capable de mettre en pratique tout ce que tu aura apprit durant tes années de calvaires. Tu ne laissera plus jamais personne derrière toi, et les personnes qui t'auront alors suivit jusqu'à ce jour verront que ton destin n'en sera que plus grand.
Texte de Mikage
Tu serra libre...
Tu voudra boire...
jusqu'à la déraison.
Remplissant ton verre.
Avec fougue et passion.
Et tu aimera...
Un peu comme un tic
Mais ne cherchera
Que le sens pratique.
Tu marchera seul.
Avec discrétion
Au regard indiscret.
Ne prêtant attention.
Tu croquera la vie,
Tu pleura aussi.
Tu regrettera "et si?".
Tu rira de folie.
Tu les entendra
Chanter et Clamer
Un souffle de haine
Ta fuite sera veine
Et puis libre
Tu nous rejoindra...
Et tu oubliera
Tu voudra boire...
jusqu'à la déraison.
Remplissant ton verre.
Avec fougue et passion.
Et tu aimera...
Un peu comme un tic
Mais ne cherchera
Que le sens pratique.
Tu marchera seul.
Avec discrétion
Au regard indiscret.
Ne prêtant attention.
Tu croquera la vie,
Tu pleura aussi.
Tu regrettera "et si?".
Tu rira de folie.
Tu les entendra
Chanter et Clamer
Un souffle de haine
Ta fuite sera veine
Et puis libre
Tu nous rejoindra...
Et tu oubliera
A une muse - Texte de Pierro
Tu t’en iras un soir pour regarder le rite
Que pratiquent les cieux, oubliant le calvaire
Te déchirent le cœur ; délaissée face au verre
De tes tristes carreaux, tu rêveras de fuite.
Alors, tu penseras, dans ta mélancolie,
A cette nuit où un maladroit indiscret
Fut surpris alors qu’il te regardait chanter,
Perdu dans ses pensées, enivré de folie.
O dame, qui des charmes, embrassais la pratique,
Les usant de manière ô combien artistique
Pour jouer à ton gré du candide rêveur,
Sois consciente qu’un jour, quand ton corps flétrira,
Quand l’âge prendra soin de briser ton aura,
Tu penseras à moi d’une fébrile ardeur.
Que pratiquent les cieux, oubliant le calvaire
Te déchirent le cœur ; délaissée face au verre
De tes tristes carreaux, tu rêveras de fuite.
Alors, tu penseras, dans ta mélancolie,
A cette nuit où un maladroit indiscret
Fut surpris alors qu’il te regardait chanter,
Perdu dans ses pensées, enivré de folie.
O dame, qui des charmes, embrassais la pratique,
Les usant de manière ô combien artistique
Pour jouer à ton gré du candide rêveur,
Sois consciente qu’un jour, quand ton corps flétrira,
Quand l’âge prendra soin de briser ton aura,
Tu penseras à moi d’une fébrile ardeur.
Le navire - Texte de Rena
Le grand navire tracera toujours plus loin devant, laissant derrière lui un large sillon blanc dans le bleu de l'océan. Et tout autour, il y aura la vie en mouvement. Il y aura des mouettes et des goéland qui viendront chanter, il y aura des dauphins et des baleines qui viendront danser, il y aura les vagues qui se briseront en douceur ou avec fureur contre la coque.
Et puis, il y aura le vent qui se fera allié ou ennemi. Il se changera en brise douce et fraîche quand il sera docile, les jours chauds, en tempête, qui frappera l'habitacle avec des cris de monstres et des bruits de verre quand il sera furibond. Il bousculera le voilier, le secouera dans tous les sens, le retournera peut-être… ou peut-être pas. Ou alors il soufflera sagement dans les voiles, et fera ainsi avancer le grand véhicule sur l'eau avec une aisance déconcertante.
Parfois, il n'y aura aucun autre bruit qu'un petit clapotis. Rien à l'horizon à part un magnifique ciel bleu rejoignant une eau si plate que le chat croira pouvoir marcher dessus. Là un poisson Lune indiscret viendra effleurer la surface de cette mer d'huile de son œil curieux, pour voir quel est donc cet étrange animal flottant. Cette vie sur l'océan, ce sera une fuite du temps présent, de la vie courante et des humains grisâtres. Au début, ce ne sera pas pratique. Mais le temps fera son œuvre, et au final, ce voilier, qui sera baptisé « Andreï » en hommage à tout ce qui n'a finalement été qu'un rêve, restera la plus belle maison. La plus petite, et la moins confortable sans doute. Les heures d'insomnie à cause des bruits des embruns frappant contre la coque la nuit, l'humidité qui parfois s'infiltrera jusque dans le dernier tissu portable, le froid qui s'installera sans laisser de place au chaud. Et tout ça pour quoi ? Pour la couleur du ciel et des nuages, quand le soleil se couchera à l'horizon. Pour les spectacles extraordinaires que la nature se fera un plaisir d'offrir. Pour le chat qui s'amusera à pêcher les poissons trop vifs pour lui, et qui reviendra trempé de ses tentatives malhabiles. Pour la certitude d'avoir trouvé une place dans ce monde. Là, sous le vent furibond, parmi les mouettes et les goélands qui chanteront, les dauphins et les baleines qui danseront, les requins qui viendront t'observer, l'astre qui jouera de sa lumière à l'aube et au crépuscule, tu seras enfin chez toi.